17 janvier 2007

Vertu et pouvoir de l'Argent : Exemple

Notre pensée est souvent dirigée vers le centre de nos préoccupations du moment. On a beau l’évacuer vers des thèmes légers et heureux, elle revient et se fixe sur notre tourment. Alors à force de réfléchir, de ronger son frein sur les problèmes que l’on traverse, imaginons un scénario entre deux êtres, scénario tout à fait plausible et réaliste.

Voilà donc un couple marié depuis bientôt 30 ans, en difficulté. Banalité n’est ce pas ? Mari et femme se parlent très peu et attendent des concessions mutuelles, la tension est grande, le conflit réel. Il règne une atmosphère tendue et la dispute peu éclater à tout moment. Les protagonistes qui ne se parlent pas sont en discorde et ce n’est pas le bonheur qui règne dans la maison entre eux.

Que se passe-t’il ? Tous les psychologues, thérapeutes des couples, sociologues de la famille, et même l’entourage diront que pour éviter un point de rupture pouvant aller vers un divorce les protagonistes doivent faire des concessions, changer leurs attitude, prendre des résolutions.

Alors voici le scénario que j’ai imaginé. Le mari rentre le soir après s’être absenté toute l’après midi sans raison. Sa femme est outrée, l’orage éclate. Elle crie, lui dit qu’il faut envisager dans ces conditions de se séparer. A cet instant il s’approche et lui remet une enveloppe, lui demande de l’ouvrir d’un air grave. Curieuse malgré sa grande colère elle l’ouvre et y trouve un chèque de 12 Millions d’Euros de la française des jeux que son mari vient de gagner au loto .

Que se passe-t’il ? Je vous laisse imaginer la situation: Explications, cris de joie, effusions. Tout est oublié, on saute on dance, tous les esprits sont monopolisés à préparer la nouvelle vie, l’emploi que l’on abandonne, les appartements que l’on achète, les placements, les voyages à faire dans des endroits de rêve. Les grandes fêtes.

La discorde ? Disparue, évaporée.

Le bonheur règne ! Que c’est simple de se réconcilier. Que la nature humaine est vénale !!

A méditer

11 janvier 2007

La nature peut-elle un jour nous ôter notre bonheur ?

On parle beaucoup de " l'effet de serre " . L'homme par sa quête du bien être et du bonheur a utilisé à outrance les énergies fossiles, synthétisé des produits chimiques pour satisfaire ses besoins illimités et sa soif légitime de progrès. Les résidus non recyclables à base de carbone fragilisent l'équilibre ténu de nos climats et donc génèrent des nouveaux besoins non souhaités, ni souhaitables. Contrairement à certains êtres vivants qui parfois prolifèrent jusqu'à asphyxier leur propre écosystème ou menacer d'autres espèces (Algues, Lapins en Australie au milieu du siècle dernier..) cet être vivant qu'est l'homme prend conscience de l'altération de son environnement.

Il a les moyens d'arrêter cette lente destruction. Mais le veut-il ? Voire poindre à l'horizon le spectre de la non-croissance lui paraît être une machine à détruire son bonheur. Alors voila le choix : Continuer à jouir des biens et à en créer d'autres pour satisfaire sa soif de bonheur, ou modérer sa consommation en apprivoisant sa frustration

Dilemme ? Pour les pays émergents comme la Chine et peut-être un jour l'Afrique la question ne se pose pas : Leurs peuples revendiquent leur part de bonheur. D'ailleurs pourquoi devraient-ils s'en priver maintenant ? Allez dire au paysan de la chine profonde qu'il ne doit pas " trop " consommer pour limiter l'effet de serre !!

Alors notre salut ne peut venir que d'une prise de conscience générale de l'enjeu. Soit freiner, par une volonté collective, notre soif du " toujours plus ", soit ne rien faire et alors la nature nous giflera un jour pour nous punir de notre intempérance et nous retirera pour longtemps cette quête du bonheur à n'importe quel prix.